vendredi 16 décembre 2016

Liberté, Egalité, Fraternité, Justice


Liberté, Egalité, Fraternité, Justice

On ne peut que souscrire à ces mots.

Ils sont utilisés depuis des siècles, mais sont-ils plus que des mots et sont-ils compatibles entre eux ?.

Liberté et égalité vont-ils de pair pour ceux qui pensent et veulent que l'égalité c'est "couper tout ce qui dépasse" tout en se donnant la liberté de décider et d'être au-dessus des autres par leur pouvoir, leurs revenus ?.

Que dire alors de la Justice ? Et faut-il y voir un moyen de faire vivre la fraternité ?.

Une multitude de questions surgissent.

Plus de liberté pour qui et pour quoi faire ?.

Plus d'égalité diront certains pour un monde sans classes sociales, mais, dans la réalité, dirigé par quelques-uns.

Plus de fraternité, mais on ne veut pas de l'autre, l'étranger, le migrant.

L'entre-soi reste la règle aussi dans les organisations partisanes (partis politiques) où il s'agit d'en faire étalage (entre amis) et la règle de base du "celui qui n'est pas avec nous est contre nous".
Une vision en noir et blanc qui convient très bien aux plus fanatiques et à ceux qui veulent les utiliser.

Et si ces mots associés si facilement pouvaient ne pas être compatibles, car un peu plus de l'un ou l'autre limite les uns ou les autres ?.

Ceux qui les ont associés à des mouvements politiques ont-ils obtenu des résultats remarquables ?.

Egalité ?.

Depuis des décennies une majorité de la population est constituée par les classes populaires et moyennes.

On constate encore aujourd'hui que seule une minorité d'enfants de la (nombreuse) classe populaire peuvent rejoindre l'université alors que l'enseignement d'Etat devrait les y conduire.
L'enseignement universitaire reste occupé majoritairement par ceux issus des classes sociales minoritaires. Qui maintiennent leurs avantages.

Liberté ?.

Ce qui vient d'être dit ci-dessus va limiter la liberté par un emploi moins "motivant" s'il y a emploi. La faute à la mondialisation, aux multinationales ?.
Qui peut y avoir intérêt ?.

Les classes sociales supérieures (et minoritaires) se maintiennent aussi par les études.

On peut vendre longtemps Liberté, Egalité, Fraternité, Justice.

Derrière les discours de façade, se met en place le système politique des amis des amis à tous les étages et du sol au plafond.
On favorise la famille de chose ou de machin.
Il faut (ce qui est recherché) demander le soutien d'untel ou d'untel pour obtenir l'emploi dans une administration publique, l'avancement plus rapide d'une demande, etc.

Une minorité de politiciens en vit très confortablement.

Vouloir en faire partie. Défendre ses privilèges. Ne pas les perdre.

Liberté, Egalité, Fraternité, Justice deviennent un mythe pour les plus crédules (qui attendent à la porte).

Lien

 

mardi 16 août 2016

Réfléchir ?


Réfléchir ?

La question semble simple puisque nous disons tous réfléchir.

Ce qui est même recommandé et encouragé dans les sociétés qui se présentent comme démocratiques.

Il existe cependant des domaines où cette réflexion peut être mal perçue, parfois découragée ou combattue.

Parmi ceux-ci, la politique et la religion.

Pourquoi ?.

Parce qu'il s'agit d'accepter ce qui a été décidé en "haut lieu", par ceux qui savent, qui suivent une longue tradition, qui ont reçu une révélation divine...

Réfléchir ou pire mettre en doute certaines affirmations, comportements de ces "élus" même si certains ne le sont pas encore et d'autres pourraient bien ne pas le rester devient un acte quasi hérétique. Dangereux à leurs yeux.

Il se développe une soumission obligée au Parti, à l'Eglise et tout naturellement à ses représentants plus ou moins informés, supérieurs...

N'existe-t-il pas des croyants (des militants) qui reconnaissent le bien-fondé de ce qu'ils veulent répandre ?.

Eux savent et les suivre devrait-être la promesse de jours radieux.
Il n'y a pas à réfléchir.

Vous serez récompensés et ferez partie de ceux qui vont obtenir, si pas le monde, un petit quelque chose dans la grande distribution des places (pour quelques-uns) et de l'espoir (pour tous).

Naturellement, les hérétiques ces incroyants doivent être combattus, réduits au silence.

Le paradis promis ne serait pas pour tous, mais pour une minorité qui suivent
la (seule) bonne parole de quelques-uns.

Le but reste d'obtenir le pouvoir et de le conserver.

La domination de la société par la violence semble plus rapide et efficace pour certains face à ceux qui veulent réfléchir, ne sont pas convaincus ou en opposition.

Les "bons samaritains" se transforment alors en despotes, criminels, dictateurs petits et grands pour assouvir leur désir de domination et de puissance. Ou permettre à ceux de leurs maîtres de pouvoir s'exercer.

Dans la grande course au pouvoir, les organisations politiques deviennent aussi criminelles, mafieuses.

mercredi 8 juin 2016

Le Revenu universel de base





Le revenu universel de base ?

De quoi s'agit-il ?

L'idée serait de donner à chaque personne vivant sur un territoire un revenu à vie, de la naissance à la mort, sans obligation.

Ce revenu mensuel peut-être faible (500 euros) ou plus important (1000 euros). Il reste aussi cumulable dans certains cas avec les revenus du travail.

Pourquoi cette idée ?.

Dans une société en mutation technologique, trouver un emploi devient de plus en plus difficile et plonge certains dans la précarité, ou pire encore, on constate que certains sont dans une grande pauvreté.

Pour sortir de cette extrême pauvreté, un revenu de base (sans obligation) serait une aide qui apporterait une dignité à la personne qui ne serait plus montrée du doigt comme "très pauvre" vivant des aides sociales.

Pour d'autres bénéficiaires, elle permettrait aussi de ne pas avoir à accepter n'importe quel job pour à peine pouvoir survivre puisque le revenu universel servirait de filet de sécurité.

Une idée qui fait son chemin...

Elle serait aussi bientôt "au programme" de certains partis politiques en mal de pouvoir ?.

En savoir plus en France, Pays-Bas, Canada, Finlande, Suisse... : 1, 2, 3


lundi 30 mai 2016

Les Multinationales...



Certains parlent des multinationales en termes peu élogieux : traitement des travailleurs, influence sur les gouvernements...

Si les multinationales font partie de la vie quotidienne pourquoi ne pas s'intéresser à ce qu’elles proposent dans leur pays d'origine et ailleurs.

Les exemples de produits et d'entreprises sont multiples.

Que et qui choisir ?.

L'automobile reste un sujet qui pourrait intéresser le plus grand nombre.

Le choix de comparer au mieux ce qui est proposé par une marque sur son territoire national (USA) et ailleurs (Europe) serait intéressant.

Il ne va être question ici que de comparaison et pas d'opposition entre marques.
Il n'est pas interdit en effet de comparer les prix.

La marque automobile Ford est bien connue dans le monde puisque son créateur s'est montré pionnier dans la fabrication en série et la démocratisation de l'automobile.

Si la politique des prix de vente reste le choix de la marque, commençons la comparaison par une visite des sites internet Ford.com (difficile, si vous n'êtes pas aux USA on semble ne pas vouloir de vous et... retour au pays) et Ford.be.

Prenons deux (beaux) modèles : Ford Fusion aux USA baptisée Mondeo ici et Ford Mustang.

Ford Fusion (Mondeo).

Fusion (USA) :



Première constatation... Si aux États-Unis on est déjà au modèle 2017 (un an d'avance), en Belgique on reste en 2015 (un an de retard).

Ce qu'on propose ?.

La Ford Fusion S (la moins chère) est proposée aux USA avec un moteur de base de 2,5L et au prix attractif (30 mai 2016) de 22120 dollars : 19894 euros.

Prix (USA) :


En Belgique, la Ford Mondeo la moins chère sur la liste des prix à télécharger est proposée avec un petit moteur de 1,0L et au prix TVA comprise de 24960 euros.

La version moteur 2.0L exclusivement en diesel coûte 28210 euros.

Une différence de prix (en plus) de plus de 40% pour une motorisation inférieure.

Le moteur de 2,5L de base aux USA n'est pas proposé.

Ford Mustang.


La gamme Mustang est très étendue aux États-Unis.

Mustang (USA) :



En Belgique, choisissons un modèle de base aussi disponible aux États-Unis : EcoBoost 2,3L (un moteur 4 cylindres).

Le prix aux USA est de 25645 dollars : 23064 euros (30 mai 2016).

Prix (USA) :



En Belgique, le prix
du modèle EcoBoost 2,3L est de... 37000 euros TVA incluse !.

Une différence de prix (en plus) de 60% !
.

On peut aussi s'étonner de voir proposer en Belgique la version à moteur de 5,0L V8 au prix de 42000 euros alors qu'il existe aux USA une version Mustang V6 Fastback à moteur de 3,7L au prix de 24145 dollars : 21715 euros.

Une différence de prix (en plus) de quasi 100% !!!.

A vos poches...

Chacun se fera son opinion.



mardi 2 février 2016

La Politique


En politique les choses sont vraies, et les propositions sont (plus ou moins) vraies ou fausses...

Dans un système de gouvernement despotique, le principe final du pouvoir provient des désirs du despote lui-même.

Les Européens ont parfois été séduits par un despotisme qui arrive caché sous la forme séduisante d'un idéal, comme cela a été le cas lorsqu'il s'agit d'Hitler et de Staline.

Ce fait peut nous rappeler que la possibilité de voir apparaitre le despotisme ne connait pas de limites ni dans l'espace ni dans le temps.

Aujourd'hui, nous définissons le despotisme (avec la dictature et le totalitarisme) comme une forme de gouvernement.

L'essence du despotisme est qu'il n'y ait pas d'appel, que ce soit dans la pratique ou en droit, contre la puissance incontrôlée du maître.

L'unique préoccupation des sujets doit être de plaire.

Il n'y a pas de parlement, aucune opposition, pas de presse libre, pas de magistrature indépendante, aucune propriété privée protégée par la loi de la rapacité et du désir de puissance, en un mot, aucune voix publique sauf celle du despote.


Du Christianisme a émergé la version médiévale de la politique, qui à son tour, a évolué vers la politique de notre monde moderne.

Puisque la politique est pour partie un théâtre d'illusion, il est facile d'inventer de nouveaux noms et concepts.

Dans ses versions totalitaires du 20e siècle, le rêve du despotisme a construit un vaste laboratoire politique dans lequel différentes versions du projet de créer une société parfaite ont été mises à l'essai.


Une question fondamentale pour ceux qui ne se servent pas de la politique pour se servir en argent et privilèges : quels défauts dans la condition humaine ne pourrait-ils pas être compris ?. Et comment y porter remède ?.

Comment concevoir l'Etat ?.

Deux attitudes opposées révèlent le rythme de la politique moderne.

Pour résumer :
 

"On va vous émanciper, comme nous le voulons"
Le groupe en premier (Socialisme)


"On va vous donner les moyens (la liberté) de vous émanciper"
L'individu en premier (Libéralisme)

La politique moderne est dans une large mesure, un dialogue entre ces alternatives.

On peut aussi se poser la question de l'utilité d'une dette publique énorme : vivre à crédit et endettement des générations futures.
Charges énormes sur le travail et sur ceux qui produisent des richesses.
La tentation de laisser penser aux jeunes qu'ils sont la "crème de la crème" alors que le gâteau est déjà mangé.




Dans un Parlement : ce qu'il faut éviter...

Ils le font chaque jour pour nous...


Un sujet de réflexion : "La politique est devenue un job, un business entre amis..."

La politique se fait aussi entre fanatiques, extrémistes, fils et filles de... Lien.


L'argent et l'amour de l'argent conduisent à bien des turpitudes les uns et les autres... En politique comme ailleurs sans doute.

"Je jure fidélité au Roi, obéissance à la Constitution et aux lois du peuple belge". Ensuite ?.


Lien

 Lecture :
Gabriel Almond and Sidney Verba: The Civic Culture Revisited (Sage,
1989).




Le Christianisme



Le christianisme a un vaste réservoir de ressources pour façonner la vie et la mort.

Comme la plupart des religions, il est plus flexible qu'un système philosophique, et fonctionne non seulement avec des concepts abstraits, mais aussi avec des histoires vivantes, des images frappantes, des symboles, et des rituels.

Il lance un appel au coeur ainsi qu'à l'esprit, et offre une gamme de possibilités pour guider et façonner la vie des individus et des sociétés.

Il existe néanmoins des limites à ce que peut obtenir un chrétien, car l'ouverture de certaines possibilités de vie et de pensée en exclut d'autres.

L'image qui émerge est celle d'une religion qui a ses origines dans une explosion d'énergie spirituelle.
Cette énergie - exploitée, focalisée et canalisée par Jésus Christ - autorise ses disciples à penser, ressentir et désirer de façons nouvelles.

Pendant les premiers siècles de l'histoire chrétienne, cela a provoqué l'apparition d'un large éventail de différents groupes spirituels, d'idées, et de pratiques, c'est-à-dire à beaucoup de « christianismes » différents.

À première vue, la figure de Jésus Christ pourrait sembler servir de point de convergence à l'unité de la foi chrétienne.
Qu'importe sur quoi ils pourraient être en désaccord, les chrétiens sont au moins unis en croyant que Jésus a une importance unique.

Le mystère est également une des sources sur laquelle nous devons compter.

Nous ne pouvons pas consulter les livres que Jésus a écrits parce qu'il n'en a écrit aucun, nous avons seulement des interprétations, et des interprétations
d'interprétations.

En considérant Jésus, la difficulté est multipliée, parce que la question n'est pas simplement « quelle sorte d'homme était-il ? » mais « avons-nous affaire avec l'homme ou Dieu ? ».

Les premières et les plus importantes sources d'informations écrites sur Jésus sont les évangiles.

Ils disent à leurs lecteurs (ou auditeurs) que Jésus était quelqu'un de très différent, et ils s'attendent à ce qu'ils réagissent en conséquence.
Une position neutre n'est pas possible devant un évangile.

Aujourd'hui, seulement quelques-uns de ces évangiles ont survécu.

Les plus connus sont ceux de Matthieu, Marc, Luc et Jean parce qu'ils ont été réunis et inclus dans le " Nouveau Testament ".

Ce dernier a été relié avec l'Ancien Testament pour former
la Bible chrétienne.



Lecture :
 
Geoffrey Barraclough (ed.), The Christian World: A Social and Cultural History (London, 2003)



vendredi 1 janvier 2016

Image du jour... Immortalise l'instant


L'image du jour immortalise l'instant...



22 octobre 2016

Le CETA, la Wallonie et l'Europe

"Les problèmes sont sur la table des Européens et nous devons essayer de les régler"
Vous pouvez penser aussi :
La Wallonie demande et reçoit de l'UE un pactole fort convoité dit-on, des milliards d'euros des Fonds européens : http://europe.wallonie.be




23 novembre 2016

Les cumulards ?... On continue...
L'accord entre majorité et opposition immortalisé au Parlement belge.



Lien



7 décembre 2016

Très mauvais bulletins PISA pour l'enseignement francophone de Belgique... Les élèves sont-ils seuls responsables ?

Lorsque certains écrivent :
"Quand je constatais l'absentéisme de certains collègues qui revenaient bronzés d'un congé de maladie, quand certains se cramponnaient au tableau tellement ils étaient bourrés, quand des écoles s'échangeaient - parce que les parents ulcérés protestaient trop- un prof de maths nul mais nommé contre un prof de latin tout aussi nul mais tout aussi nommé...."

Lien


Belgique Politique


La politique en Belgique... Une affaire sérieuse du Nord au Sud et réciproquement....

Vu sur les Forums - Juillet 2016 :


 



 



Le système politique des amis des amis à tous les étages et du sol au plafond... Une longue histoire.


Vu sur les Forums - Septembre 2016 :


samedi 19 décembre 2015

L'Islam


Islam ?


Selon la tradition musulmane et la plupart des historiens modernes, l'islam a commencé en Arabie.

Cette histoire commence non pas avec Mahomet, mais avec Abraham qui avec son fils Ismaël, l'ancêtre des Arabes, a construit la Kaaba à La Mecque vers laquelle des millions de musulmans sont allés en pèlerinage jusqu'à aujourd'hui.


Mahomet ?



La péninsule arabe est grande et variée ethniquement, topographiquement, culturellement, et, à la veille de la naissance de l'Islam, religieusement.

Mahomet est né à La Mecque en 570 dans la principale tribu de la ville et a perdu ses parents alors qu'il était très jeune.

En 610, à l'âge de 40 ans, il a commencé à recevoir les révélations qui deviendraient des versets du Coran, qu'il a partagé avec ses amis et sa famille, et par la suite avec d'autres à La Mecque - Lien.


Son message monothéiste était en contradiction avec la culture polythéiste de la ville et, en 622, il a été forcé de quitter cette ville.

Il est venu s'installer à Médine - Lien, une oasis peuplée, entre autres, par un grand nombre de juifs, où son message au sujet de Dieu, des prophètes, de la fin des jours, du jeûne, de la charité, était mieux reçu et plus familier.


Il a été accueilli dans la ville il a servi d'arbitre à quelques conflits qui divisaient la population.
 
Cette émigration est le point de départ de la carrière de Mahomet en tant qu'homme d'État.

À Médine, Mahomet a commencé l'établissement d'une nouvelle communauté composée d'émigrants et de ceux qui le soutenaient.

La mort de Mahomet en 632 déclenche deux réactions en chaîne dont les conséquences sont d'une importance capitale dans un cas ce qui a conduit à l'émergence de sectes islamiques et dans l'autre à l'émergence d'un empire islamique.


Dans la première réaction en chaîne, certains groupes ont considéré la mort du prophète pour le début d'une ère; dans la seconde, certains autres groupes l'ont vu comme la fin. 

L'Islam a d'abord remporté plus de convertis chez les peuples du Proche-Orient qui ont été intimement familier avec le monothéisme.

La relation du judaïsme et du christianisme avec l'Islam était tellement étroite que la doctrine a émergé dans l'Islam que le Judaïsme et le christianisme ont été à l'origine de l'Islam lui-même, mais que la religion ayant été corrompue au fil du temps, Dieu a dû rappeler à l'humanité le chemin Vrai en lui envoyant Mahomet et le Coran - Lien.



Lectures :

The Oxford History of Islam (Oxford, 1999).
Le Coran - Eyrolles.


jeudi 26 novembre 2015

Démocratie ?


Démocraties ?


La Liberté guidant le peuple - France

De nombreuses significations sont attachées au mot démocratie. 


S'il en existe une vraie signification, elle pourrait, comme Platon l'aurait dit, se trouver au paradis ; mais malheureusement, elle ne nous a pas encore été communiquée...







Le mot est ce que certains philosophes ont appelé "un concept essentiellement contesté", l'un de ces termes sur lequel nous ne pouvons jamais être tous d'accord pour le définir de la même façon parce que la définition même porte un autre sens social, moral, ou politique pour les uns et les autres.

Pour Aristote, si la démocratie était pour lui une condition nécessaire pour assurer un bon gouvernement, c'était loin d'être une condition suffisante.

Dans les démocraties, ne pas choisir peut être une forme dangereuse de choix.
 

Nous avons chacun à choisir quelque chose, mais c'est une autre question d'expliquer comment et pourquoi on présume à choisir pour autrui.

Il y a la démocratie comme principe ou doctrine de gouvernement ; il y a la démocratie comme ensemble de dispositifs institutionnels ou constitutionnels ; et il y a la démocratie comme type de comportement.
 
Ils ne vont pas toujours ensemble.

L'utilisation du mot.

L'Union soviétique, la Chine, et leurs alliés, tous ont pris très au sérieux leur appellation de "démocraties populaires".

Ils ont cru que la classe ouvrière devrait être émancipée, devrait se placer au-dessus d'autres classes dans un moment de transition révolutionnaire jusqu'à ce qu'une société sans classes soit réalisée (la règle de la démocratie populaire).

Nous pouvons, bien sûr, moquer ces perversions de 'démocratie' par des régimes militaires et autres, parce que la plupart d'entre nous sommes sûrs que nous vivons dans une démocratie, en utilisant ce terme pour représenter presque tout ce que nous voulons : la démocratie comme un idéal civique, avec des institutions représentatives, et en tant que mode de vie.

Chute du Mur de Berlin - 1989

Certains disent que la démocratie signifie vraiment la liberté, le libéralisme ou l'individualisme : les lois doivent défendre la personne (démocratique) contre l'état (démocratique).

L'invention de la démocratie et de la règle politique, puis la tradition de gouverner par voie de débat politique entre les citoyens a ses racines dans les pratiques et la pensée de la Grèce et de la Rome antique.

Pour l'Histoire, le pouvoir des autocrates et des despotes a dépendu principalement d'une population passive ; ils n'ont eu aucun besoin de mobiliser en masse.

L'idéal démocratique fondamental était la liberté.

Cela a été perçu à la fois comme la liberté politique, voire même presque l'obligation, de participer à la prise de décisions, mais également la liberté privée de vivre plus ou moins comme on le veut.


À l'origine dans l'antiquité, la plus importante des libertés est la liberté de s'exprimer pour le bien commun dans les assemblées publiques et la liberté de parler et de penser comme on le choisit dans l'intimité du domicile.


Démocraties modernes, c'est ?.

Rôle des habitants.

La participation volontaire et individuelle est encouragée dans les démocraties modernes, mais non obligatoires.


Doctrines officielles.

L'allégeance dans les démocraties est exigée et donnée par consentement populaire pour des raisons utilitaires et laïques : l'état doit démontrer les avantages pratiques ici et maintenant.


Structure sociale typique.

Toutes les autorités anciennes et modernes conviennent qu'une grande classe moyenne est essentielle (ce qui est en partie utilisé par des marxistes pour rejeter la démocratie moderne comme 'feinte capitaliste bourgeoise').


Nature de l'élite.

Habituellement une classe politique assez stable appréciant le prestige, mais partageant son statut avec des entrepreneurs, des intellectuels, et des élites sociales, ouverte et pénétrable à des degrés variables par des candidats d'établissements d'enseignement en partie conçu pour recruter le talent et pour encourager la mobilité.


Institutions typiques de gouvernement.

Le parlement, l'assemblée, le congrès, tous élus, discutant en public et publiés, dans un système multipartite.

Presque toujours il y a de la décentralisation du pouvoir dans des gouvernements locaux ou régionaux.


Type d'économie.

Un marché ou une économie capitaliste, mais en réalité habituellement une économie mixte comme dans les régimes socialistes démocratiques ou démocrates sociaux.

La plupart des autocraties (et gouvernements militaires) sont dans des sociétés agraires.


Théories de propriété.

Dans une démocratie moderne, la possession de la propriété est toujours une marque de mérite individuel, mérites à l'origine moraux mais maintenant plus économiques.


Attitudes envers la loi.

Dans les autocraties, la loi est d'usage ou la volonté proclamée de l'autocrate.

Dans les démocraties modernes, la loi peut être d'usage mais de nouvelles lois sont promulguées par une assemblée représentative ou un parlement.


Attitudes envers la connaissance.

Encore un contraste qui rend la démocratie moderne plus claire.

Dans les autocraties la connaissance est vue comme instrument unifié de pouvoir politique, part des 'mystères de la puissance' ou 'raison d'État ' non publiée qui est partagée par l'élite dirigeante, mais ne peut pas être interrogée ou débattue publiquement.

Les vérités scientifiques et morales sont confondues et la censure est une institution d'état.

Dans la démocratie moderne, une connaissance est vue comme réduite en fragments, connexe aux problèmes pas nécessairement reliés.

La plupart des vérités morales sont ouvertes au débat public, et distinct de
vérités scientifiques.

Il y a le patronage officiel de centres d'étude indépendants et de diffusion des connaissances.

La connaissance doit être écartée et éloignée de la censure.


Diffusion d'information.

Les proclamations sont typiques des autocraties, les journaux des démocraties modernes.

Sans les actualités régulières, la rumeur et le bavardage deviennent les institutions de la société dans les autocraties.


Attitudes envers la politique.

Dans les démocraties modernes, la politique est toujours tolérée et habituellement activement encouragée.

La politique est identifiée comme activité publique visant ou impliquant le compromis, la conciliation.

Dans les autocraties le régime est ou au-dessus de la simple politique ou la politique est limitée à l'intimité du palais, de la cour, ou à l'intérieur du parti.



Lectures :  

Raymond Aron, Démocratie et Totalitarisme
Benjamin Constant, Ecrits politiques
W.G. Forest, The Emergence of Greek Democracy
Robert A. Dahl, Democracy and Its Critics
Hannah Arendt, Les Origines du totalitarisme
1984 (roman) - Lien.



dimanche 22 novembre 2015

La Bourse...


La Bourse... Les Bourses
Les Bourses...

Nous vivons dans une économie mondialisée.

Les échanges de biens et de services sont planétaires...

Il existe une multitude d'entreprises qui font appel aux investisseurs pour assurer leur financement et se développer.

Pour obtenir des capitaux, la Bourse reste le lieu incontournable.

Certains adoptent des positions idéologiques pour rejeter ce qui aujourd'hui (comme hier) participe au développement du monde et assure l'emploi de centaines de millions de personnes.

Si on considère l'achat d'une partie d'une entreprise (une action) comme un investissement de quoi faut-il avoir peur ?. Comment faire un choix ?.

Le meilleur conseil serait de consacrer une partie de son épargne à ce type d'investissement.

Pour ceux qui aiment chercher des informations, les actions d'entreprises bien choisies présentent de nombreux avantages : rendement, hausses importantes possibles...

Pour les hésitants, il existe une multitude de fonds de placement - Lien gérés par des professionnels et proposés par des organismes bancaires.

Ces fonds sont liés à différents secteurs de l'économie (souvent à des actions d'entreprises importantes de ces secteurs sur différents continents). Ils peuvent offrir l'avantage de la répartition du risque au prix d'un rendement plus faible.

Ce n'est pas facile de choisir...?. Voyez les classements Morningstar - Lien.


En Belgique, le choix de fonds de placement reste malheureusement limité.

Pour les actions, les pays voisins : France, Allemagne, Pays-Bas, offrent aussi bien plus de possibilités...

La méthode recommandée ?.

Choisir le secteur et le/les pays où l'investissement doit se faire.
Ensuite les entreprises. Ne pas penser que les États-Unis sont toujours le meilleur choix.

Ne pas croire qu'il est possible de faire fortune en quelques jours, sauf si on dispose de quelques centaines de millions d'euros comme dans les salles de marché des banques...

Un placement dérisoire à l'échelle des marchés financiers permet aussi de réaliser un gain.



Novembre 2015 - France

"Si vous avez peur de devenir un 'capitaliste' en achetant quelques actions, vous pouvez laisser votre argent sur les comptes épargne au rendement dérisoire pour permettre aux banques d'être encore plus... capitalistes".

Il y a en Belgique des centaines de milliards d'euros sur des comptes épargne qui ne rapportent presque rien (c'est aimer les banques).

Créer son entreprise en Belgique ?.

Trouver en Europe des pays où le taux d'imposition sur les sociétés est (beaucoup) plus faible qu'en Belgique, c'est très facile puisqu'il s'agit de la totalité des pays européens (à l'exception de Malte)...

Lien en savoir plus.
 

L'argent, les fonds de placement, la Bourse... C'est le diable !?. Lien.

Les entreprises veulent entrer en Bourse en Wallonie ?. Lien.

Les Bourses mondiales en 2014... Lien.